Histoire de Poisvilliers (seconde guerre mondiale)

 

 

Un bombardier américain tombe à Poisvilliers
Le 1er Aout 1944, 1014 quadrimoteurs et 397 chasseurs d’escorte de la 8éme Air Force Américaine décollent d’Angletterre !
Chartres, Châteaudun et Orléans figurent désormais parmi les objectifs prioritaires des bombardiers.
58 « Forteresse volantes » B-17 ont pour cible l’aérodrome de Chartres tandis que 36 autres doivent attaquer les ponts permettant de traverser la ville.
Vers midi, une première vague de bombardiers décolla donc d’Angleterre avec comme objectif de bombarder Chartres. Le B-17 (Nr 42-39873) piloté par le 1er Lt Gérard J. MELOFCHICK, et appartenant au 615th Bomber Squadron du401 St Bomber Group participa à cette formation et décolla de Deenthorpe, un aérodrome au Nord-Ouest de Cambridge.
Vers 14h45, dans le ciel nuageux à 27 000 pieds d’altitude, les bombardiers américains approchent de la ville de Chartres et s’apprêtent à larguer leurs bombes sur le terrain d’aviation allemand. Toutefois, les trois batteries de la DCA allemande installée à Mainvilliers se montrent très actives et réussissent à toucher de plein fouet un des bombardiers. Ce bombardier est celui du 1er Lt Gérard J. MELOFCHICK qui se coupe alors en deux parties. Un témoin français (Pierre DOUBLET) précise: « Une forteresse partie en éclats, laissa à sa place un nuage de fumée noire. Dés débris de la queue tombèrent dans le bois du rigeard alors que l’avion plongeait en direction de la route de Dreux ». Au cours de sa chute, le B-17 heurte la forteresse volante piloté par le lieutenant R.SPROUL.
Les corps furent évacués par les allemands sauf 2 que les habitants du village retrouvèrent dans un champ de blé quelques jours après le crash. Ils seront enterrés au cimetière de Poisvilliers. Après guerre, ils seront relevés pour rejoindre leurs camarades au cimetière américain de Saint-Laurent-sur-Mer.

 

« A noter qu’habituellement, le sergent MAPES était mitrailleur dans le B-17 du Lt SPROUL et que ce jour là, le mitrailleur du Lt MILOFCHICK n’était pas rentré de permission. Le sergent MAPES fut alors volontaire pour le remplacer exceptionnellement et rejoindre l’équipage de M MILOFCHICK. Cela lui sauva la vie »

 

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